Un article parfait pour le web, ça n’existe pas (même sur ce blog !). Rien ne nous empêche toutefois d’essayer de l’écrire. En suivant nos conseils avisés, on y approchera.
Un article web doit répondre à deux contraintes essentielles : le plaisir de la lecture pour l’internaute, et le référencement des moteurs de recherche.
L’essentiel d’un article se décompose en trois parties : le titre, l’accroche et le texte (on met de coté le nom de l’auteur, la date de publication, les tags, les commentaires, etc.).
Le titre
La qualité du titre est essentiel. Le titre est un hameçon. C’est la partie la plus visible affichée sur les moteurs de recherche. Il doit susciter la curiosité de l’internaute. Il doit être informatif autant qu’incitatif. Il est également important qu’il contienne un ou deux mots-clés pour favoriser le référencement.
L’accroche
L’accroche est un texte d’introduction, de présentation de l’article, généralement appelé « chapô » dans les sphères éditoriales. L’accroche doit susciter à l’internaute le désir de lire la suite de l’article. Il contient les mots clés et les informations importantes. Il peut être considéré comme une extension du titre dans son rôle d’hameçon.
Attention, l’accroche ne peut en aucun cas faire office de premier paragraphe. Il est indépendant du texte. Il faut garder à l’esprit qu’il n’est pas nécessairement lu et qu’il peut disparaitre dans certains formats de publication.
Le texte
Le texte en lui-même peut être divisé en deux parties, l’attaque du texte, c’est-à-dire les premières lignes. Et la suite du texte.
L’attaque
L’attaque, c’est que contient le premier paragraphe. Dans un article de presse, il doit contenir l’essentiel de l’information : Qui ? Quand ? Quoi ? Où ? Pourquoi ? Tout le reste n’est que littérature, pardon : développement. Dans le domaine de la presse écrite, on parle de pyramide inversée : le premier paragraphe définit le contenu de l’article. Sur le web, il doit contenir les mots clés. Placés de manière intelligente et harmonieuse, si possible.
Le reste
La qualité de la suite du texte dépend avant tout du talent de l’auteur. Mais celui-ci doit aussi garder à l’esprit les contraintes de la lecture web : le texte doit être clair.
- Rédiger des paragraphes courts (une seule idée par paragraphe),
- Ne pas hésiter à utiliser les listes à puces en cas d’énumération (mais pas trop quand même),
- Aérer le texte avec des intertitres,
- Mettre quelques mots clés en gras (pas trop !),
- Soigner les liens hypertextes au sein même du texte,
- Bien détacher les citations du reste du texte
Les illustrations
Sur internet, le texte ne se suffit plus à lui-même. L’article doit être enrichi d’images, mais aussi de vidéo, de graphiques, de document à télécharger, de son.
Ces contenus doivent être complémentaires à l’article et ne pas détourner l’attention du lecteur.
Les vidéos et le son proviennent généralement de sites externes (mais ça peut être le cas d’autres médias). Il faut donc tenir compte du fait qu’ils pourraient être supprimé du site d’origine un jour ou l’autre. Il est donc recommandé d’héberger son contenu audio ou vidéo sur des plateformes reconnues (Youtube, Dailymotion, SoundClouds, etc.)
Les infographies sont également les bienvenues. Elles expliquent généralement mieux qu’un long discours et apportent de la couleur à la page. Veillez à ce que celles-ci soient claires, qu’elles ne ressemblent pas à une bouillie d’informations et un amas de couleurs illisible.
Les sources
Il est important pour un journaliste web non seulement de citer ses sources, mais également d’indiquer leurs emplacement par des liens, même s’ils envoient sur un site concurrent. Cela donne de la crédibilité à l’article et inspire la confiance de l’internaute qui vous considérera comme une source fiable et pertinente.
Les liens
L’ancre du lien contenir au moins cinq mots significatifs, comme par exemple comment un journaliste français retrouva la trace de Klaus Barbie ou la couleur des maillots des clubs de foot allemands.
Si le lien pointe vers un document, il est préférable de signaler le format à l’internaute ainsi que le poids du fichier. Par exemple, le dossier de presse du festival Crayonantes 2016 (PDF, 6,01 Mo) ou encore mon CV de webmaster rédacteur web (PDF, 88 Ko).